FRAUDE ÉLECTORALE EN ROUMANIE
Le responsable de l'extrême droite roumaine est visé par une enquête pour falsification massive de documents afin de permettre l'inscription d'un candidat indépendant aux élections européennes, a annoncé le parquet roumain ce mercredi.
En avril, George Simion a poussé des membres de son parti et des employés du Parlement à contrefaire des milliers de signatures afin de permettre à ce candidat de se présenter au scrutin du 9 juin, écrivent les procureurs, qui ne citent pas nommément George Simion. Les allégations ont été rejetées dans la presse roumaine, le candidat d'extrême droite dénonçant "l'audition abusive" de ses proches et de son équipe de campagne afin d'empêcher son parti de "participer à la compétition électorale".
DERNIERS MEETINGS
François-Xavier Bellamy (LR) sera ce soir au Cannet et Marion Maréchal (Reconquête) à Nice pour leurs derniers meetings avant le scrutin. Demain, ce sera Valérie Hayer qui viendra à Nice pour terminer une campagne compliquée pour Renaissance. Manon Aubry, tête de liste de la France insoumise, tient, elle, son dernier meeting à Lyon, demain soir également.
"CETTE VIOLENCE DOIT S'ARRÊTER"
La tête de liste du Parti socialiste, Raphaël Glucksmann, a rapporté sur le réseau social X que des croix gammées étaient dessinées sur ses affiches de campagne dans plusieurs villes de France, dénonçant de l'antisémitisme. "Je me serais appelé Dupont, jamais il n'y aurait eu ces nombreux tags ou ces milliers de messages. Nous avons face à nous de la haine antisémite", a accusé le candidat.
"Cette violence doit s'arrêter. Je lance un appel pour une éthique démocratique: la compétition électorale n’autorise pas tout", a-t-il encore écrit dans un long thread sur le réseau social.
Les mêmes images abjectes à Marseille, Angers, Nantes, Carpentras… Les mêmes messages de haine — par milliers — sur les réseaux sociaux. Les mêmes manipulations et les mensonges répétés ad nauseam depuis des mois. 🧵 pic.twitter.com/t3PIvW27SJ — Raphael Glucksmann (@rglucks1) June 5, 2024
LE PS AURAIT "HONTE" DE HOLLANDE, SELON ATTAL
Gabriel Attal a accusé mercredi les socialistes de vouloir cacher le "soutien" de l'ancien président François Hollande dont ils auraient honte.
Le Premier ministre était interrogé à l'Assemblée nationale par la députée PS Fatiha Keloua Hachi sur son intervention surprise, lundi, dans l'auditorium de Radio France pour soutenir la candidate du camp présidentiel Valérie Hayer. "Votre position ainsi que votre temps de parole en tant que chef du gouvernement n'ont pas vocation à combler les manques d'une campagne visiblement en échec", a taclé la députée PS.
"Vous êtes probablement jalouse qu'on soutienne la liste de Valérie Hayer et pas la vôtre. Vous et votre liste, vous avez les soutiens honteux", lui a répondu Gabriel Attal, qui fut autrefois encarté au PS. "Vous êtes soutenus par François Hollande et vous avez le soutien honteux. Vous voulez le cacher le plus possible, ce qui n'est pas très agréable pour l'ancien président de la République".
"IL FAUT UN SURSAUT ÉCOLO"
11ᵉ sur la liste des Écologistes, Flora Ghebali a fait part sur LCI de son inquiétude quant à une possible "disparition" de l'écologie politique au Parlement européen. En effet, en 2019, la liste écologiste était parvenue à envoyer 13 députés, un score qui pourrait être beaucoup plus faible au vu des résultats des différents sondages, à quelques jours du scrutin, ce 9 juin.
"Je suis très inquiète de laisser d'autres groupes, l'extrême droite en tête, des groupes qui se disent écologistes, mais qui ne le sont pas vraiment", a accusé la candidate. "On est dans la dernière ligne droite, il faut un sursaut écolo."
Européennes : "On a besoin d'une écologie politique"Source : TF1 Info
ATTAL S'EN PREND AU RN
À l'occasion de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée, Gabriel Attal a une nouvelle fois évoqué la montée des extrêmes en Europe à l'occasion des prochaines élections, une déclaration qui ciblait directement le RN. "Ils se drapent dans un discours pro-européen alors que leur projet sera la sortie méthodique de l'Union", a affirmé le Premier ministre. "Les extrêmes, s'ils gagnent dimanche en Europe, pourraient avoir une minorité de blocage ce qui paralysera l'Union. Que serait une Europe paralysée ? On ne pourrait pas faire ce qu'on a fait les années précédentes comme le soutien à l'Ukraine et les mesures de lutte contre le Covid."
LE PEN CRITIQUE LA VENUE DE ZELENSKY
L'invitation de Volodymyr Zelensky à l'Assemblée nationale relève d'une "volonté de manipulation de l'opinion" juste avant les élections européennes, a affirmé Marine Le Pen mercredi, accusant Emmanuel Macron d'"instrumentaliser" le conflit russo-ukrainien "jusqu'à la nausée".
"Je suis ravie de (l')accueillir à l'Assemblée, il est toujours le bienvenu, mais le vendredi, quelques heures avant la fin de la campagne" des européennes, "c'est une volonté de manipulation de l'opinion", a déclaré Mme Le Pen sur Sud Radio. Pour la patronne du Rassemblement national, "M. Zelensky n'y est pour rien, mais on lui a demandé au dernier moment de venir intervenir dans ce but" et il s'agit d'une "instrumentalisation du conflit en Ukraine de la part d'Emmanuel Macron".
MARINE LE PEN
L'ex-candidate à l'élection présidentielle du RN considère que "le Brexit est un échec de l'Union européenne". "Si l'UE ressemblait à ce que nous voulions en faire, la Grande-Bretagne ne serait pas partie, assure-t-elle ce mercredi matin sur Sud Radio. Peut-être même reviendra-t-elle si l'UE ne fonctionne pas comme elle fonctionne aujourd'hui, avec des menaces, des chantages, des politiques de décroissance..."
. @MLP_officiel : "Le Brexit est un échec de l'Union européenne" pic.twitter.com/XVjmsLHi7z — Sud Radio (@SudRadio) June 5, 2024
RAPHAËL GLUCKSMANN
Sur BFMTV, Raphaël Glucksmann estime ce mercredi qu'il faut que France continue d'envoyer des armes à l'Ukraine "jusqu'à la défaite de Vladimir Poutine". "La cible" du président russe "dans sa grande croisade", "ce sont nos pays, nos nations", assure le candidat socialiste le 9 juin prochain.
Il propose "une solution" pour que "ça ne coûte pas un centime au contribuable européen". "Il y a 206 milliards d'avoirs russes qui sont actuellement gelés dans nos banques, continue le co-fondateur de Place publique. Eh bien saisissons-les !"
MANON AUBRY
Manon Aubry, tête de liste LFI pour le scrutin des européennes, se montre très sceptique au sujet de la position d'Emmanuel Macron vis-à-vis de la Normandie. "On n'y comprend plus grand-chose à la stratégie du président de la République, juge la candidate insoumise ce mercredi sur franceinfo. Un jour, il veut envoyer des troupes, l’autre jour, il ne veut plus ; un jour, il veut frapper en profondeur le territoire russe, l'autre jour, il ne veut plus..."
Selon elle, les propos du chef de l'État sur l'Ukraine sont "irresponsables, intenables et inefficaces". "Aujourd'hui, la voix de la France n'est pas claire et elle dessert à la fois la voix de l'Ukraine et la voix de l'Union européenne", conclut-elle.
🔴Guerre en Ukraine ➡️ " On n'y comprend plus grand-chose à la stratégie du président de la République [française]. Un jour, il veut envoyer des troupes, l’autre jour, il ne veut plus… ", s’interroge Manon Aubry. pic.twitter.com/Dl7zI0jBdK — franceinfo (@franceinfo) June 5, 2024
JORDAN BARDELLA
Invité de France inter ce mercredi matin, le candidat RN Jordan Bardella réitère sa volonté de demander "la dissolution" de l'Assemblée nationale en cas de victoire aux élections européennes dimanche.
"Une grande partie du vote dimanche se portera d'abord et avant tout contre Emmanuel Macron, précise le président du parti d'extrême-droite. Lorsque le parti en tête, qui n'a pas de majorité à l'Assemblée, se retrouve très largement distancé, je demandrais sa dissolution, car je crois que c'est parfaitement sain de se tourner vers le peuple."
. @J_Bardella : "Si j'arrive en tête, je demanderai la dissolution de l'Assemblée nationale" #le710inter pic.twitter.com/8vjO2gAAjO — France Inter (@franceinter) June 5, 2024
BRUNO RETAILLEAU
Le sénateur LR de Vendée, Bruno Retailleau, était l'invité ce mercredi de Jean-Baptiste Boursier sur LCI. Le RN ? "C'est l'imposture totale", juge le parlementaire, évoquant le manque "de constance" du parti de Jordan Bardella, notamment sur les questions liées à l'espace Schengen. "Le vote RN, c'est un vote inutile, ils changent d'avis sur tout", poursuit Bruno Retailleau.
FRANÇOIS-XAVIER BELLAMY
Le candidat LR François-Xavier Bellamy critique ce mercredi la position d'Emmanuel Macron vis-à-vis de l'Ukraine. S'il est "évidemment normal" que le pays soit invité en France à l'occasion des commémorations du 80ᵉ anniversaire du Débarquement, l'intervention de Volodymyr Zelensky vendredi à l'Assemblée nationale est "surprenante", selon le candidat LR aux élections européennes.
"On voit bien que le président essaie de saturer l'espace médiatique, continue François-Xavier Bellamy, invité sur CNEWS et Europe 1. Le sujet, c'est de soutenir l'Ukraine, mais Emmanuel Macron est moins en train de soutenir l'Ukraine qu'il n'est en train de s'en servir."
VALÉRIE HAYER
Alors que la campagne entre dans sa dernière ligne droite, la tête de liste de la majorité présidentielle, Valérie Hayer estime ce mercredi sur RTL que "les amis de Jordan Bardella veulent détruire le projet européen", estimant qu'elle "combat résolument l'extrême-droite".
"Le Rassemblement national a gagné les élections européennes en 2014 et 2019 : je demande aux Français si leur vie a changé après ces victoires ? Non, tranche la candidate. Prenons un peu de recul, il s'agit de se dire que le moment est important et que les défis devant nous sont colossaux."
"Le Rassemblement national a gagné les élections européennes en 2014 et 2019 : je demande aux Français si leur vie a changé après ces victoires ? Non" @ValerieHayer dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/jGDClS2LCa — RTL France (@RTLFrance) June 5, 2024
RAPHAËL GLUCKSMANN
Toujours sur le sujet des tensions au sein de l'hémicycle, le candidat PS/Place Publique aux élections Raphaël Glucksmann dénonce ce mercredi sur France 2 "un phénomène de TikTokisation de la vie politique" et une "recherche du buzz permanent".
L'eurodéputé sortant dit toutefois détenir "une position très ferme sur la politique de Nétanyahou" et se montre favorable à "une reconnaissance de la Palestine, (...) dès maintenant". "Mais on ne pratique la politique de cette manière-là", critique-t-il vis-à-vis des groupes parlementaires ayant participé au happening pro-Gaza à l'Assemblée nationale mardi.
JEAN-PHILIPPE TANGUY
Le happening des députés LFI mardi à l'Assemblée nationale suscite les critiques de l'opposition, notamment du Rassemblement national. Les parlementaires insoumis s'étaient vêtus aux couleurs du drapeau palestinien dans l'hémicycle pour exprimer leur solidarité avec les Gazaouis, toujours frappés par les bombardements israéliens.
Pour le député RN Jean-Philippe Tanguy, il s'agit là d'"une énième provocation" de la part de la France insoumise. "Ce désordre permanent, cette agitation, sont très éloignés des préoccupations des Français", juge l'élu de la Somme, invité sur TF1 ce mercredi, qui dénonce "un laxisme" vis-à-vis de "la gauche" au sein de l'Assemblée nationale.
PARTI ANIMALISTE
Focus sur le programme du parti animaliste, dont la tête de liste Hélène Thouy avait déjà recueilli plus de 2% des voix en 2019 lors du précédent scrutin européen.
Élections européennes : que contient le programme du parti animaliste ?
LES INVITÉS DE TF1/LCI CE MERCREDI
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, sera invité à 7h40 d'Adrien Gindre dans "Bonjour ! La Matinale TF1". À 8h20, sur LCI, Jean-Baptiste Boursier recevra pour sa part Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains de Vendée.
DES TÉNORS BIEN PRÉSENTS
Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Jean-Luc Mélenchon... Les ténors de la vie politique française accaparent une partie du débat lors de cette campagne des européennes. Au point d'invisibiliser les têtes de listes candidates aux élections ?
Élections européennes : des têtes de listes "invisibilisées" par les ténors durant la campagne ?
BIENVENUE
Bienvenue et bonjour à toutes et à tous sur ce live consacré à l'actualité des élections européennes. Le scrutin aura lieu dimanche, dans à peine quatre jours.